Dans le bus, 45 passagers noirs et 4 blancs, dont 3 single. Chacun des trois se retrouve seul pour deux sièges... alors même que ceux-ci sont numérotés et attribués avant le départ.
Une halte en cours de route, à Boromo. 10 minutes pendant lesquelles les voyageurs qui sortent sont pris d'assaut et se font proposer pain, fruits, biscuits de sésame, boissons. Sur le siège opposé, un couple et son petit-fils de cinq ou six ans. Il n'achète que des boissons, ayant pris soin d'emporter un poulet rôti qu'ils se partagent.
Rapidement, la partie féminine du bus est hilare, grâce aux aventures de Karim, un garnement de dix ans très intéressé par les femmes et qui fait le désespoir de sa mère, série locale diffusée sur la vidéo du bus.
Nous passons progressivement du gris-noir du centre au gris-vert du sud. les villages se succèdent presque sans discontinuer, chacun avec ses boutiques au bord de la route, des femmes et des enfants qui marchent avec de l'eau, en bidon ou dans une bassine ronde en équilibre sur la tête.
Contrairement à ce que l'on m'avait dit, il fait aussi chaud à Bobo qu'à Ouaga. Mais la ville semble plus nonchalante et, surtout, j'y ressens moins l'impression d'être une proie pour toutes sortes de ventes ou de plans... La rue m'ignore presque, ce qui n'est pas désagréable.
1 commentaire:
Continue...que du bonheur ce carnet de route...ça me rappelle pleins de souvenirs!!! J'en des excellents par exemple à Bobo. Profite bien. A bientôt. Luigi
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