14 juin 2007

On ne m'a pas compris...

Eh! bien, je ne suis pas le seul que les propos de Daniel Brélaz sur le vélo à Lausanne ont choqué; voir 24 heures du 14 juin:

«Des propos relevant du café du com­merce »: voilà comment l’association Pro Vélo Lausanne qualifie, dans une let­tre ouverte, les déclarations de Daniel Brélaz faites avant-hier au journal Le Temps. Interrogé dans le cadre d’une enquête ro­mande sur la lutte contre le vol des bicyclettes en milieu urbain, le syndic écologiste a choqué en affirmant que «la topographie de Lausanne se prête mal au vélo, si l’on veut être musculaire­ment objectif», mais surtout que «nous ne pouvons pas mettre trop de moyens pour le vélo, qui concerne relativement peu de gens». Déçue par cette attitude, Flo­rence Germond,présidentede Pro Vélo Lausanne et élue socia­liste, explique que ce sont «des paroles dignes de la droite il y a dix ans, et non d’un écologiste à la tête d’une ville qui se dit verte». Et de citer le change­ment de mentalité en évoquant les efforts du municipal radical Olivier Français pour son enga­gement en faveur du vélo.Dans sa missive, l’association rappelle ainsi que les statisti­ques lausannoises indiquent que les adeptes des deuxroues ont augmenté de 70% entre 2002 et 2006. «Comment peut-on dire que le vélo concerne peu de gens, alors que chaque fois que des efforts sont réalisés, le public répond présent en optant pour une mobilité douce», s’insurge Florence Germond.De son côté, Daniel Brélaz ne comprend pas la vive réaction des milieux cyclistes. Et s’il aurait souhaité qu’ils lui fassent d’abord part de leur étonne­ment, le magistrat insiste qu’il faut remettre les choses dans leur contexte. «On m’a demandé pourquoi il y avait moins de vélos à la gare de Lausanne que dans certaines villes alémani­ques. J’ai répondu que la topo­graphie se prêtait moins à cette pratique. Ce qui est vrai.» Le syndic assure pourtant que sa politique à long terme com­prend la promotion du vélo. «Comme la demande est moins importante, comparativement à d’autres villes, nous avons moins investi. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas en faire plus. D’ailleurs, nous avons sponso­risé l’achat de vélos électriques pour amener de nouvelles per­sonnes à circuler en deux roues.»

Pour ce qui est des parkings, ceux situés autour de la gare sont saturés. C'est aussi un fait.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lire le blog en entier, pretty good