18 juin 2007

La ville a plus la cote que la montagne


Les statistiques nous apprennent qu'en 14 ans, les nuitées hôtelières en montagne ont diminué, alors qu'elles ont augmenté à Lausanne et stagné dans les autres régions urbaines ou au bord du lac.
Un exemple de plus de l'interdépendance très forte qui unit la capitale - ou les villes - et les zones moins peuplées. Les touristes ne recherchent plus guère un lieu précis, mais une région. Et les semaines à la montagne ont de moins en moins la cote.
Un signe aussi qu'il faut changer de paradygme. Intégrer les changements climatiques dans les développements touristiques - c'est fou ce que la montagne peine à se projeter avec moins de neige - et adapter l'offre aux besoins du moment.
Pas étonnant que les clients n'accourent pas pour finir dans une chambre triste et miteuse, avec minibar et mini-tv, et petit-déjeûner fait de quelques tranches de pain, de beurre et de confiture préemballés.

Aucun commentaire: