30 juin 2007

Incontournables

Ils sont devenus incontournables, sous prétexte de bruit. Isabelle Chevalley et Jacques-André Haury, les nouveaux pipole de la scène vaudoise et membres du mouvement Ecologie libérale. On avait déjà l'habitude d'entendre Isabelle Chevalley dès qu'il s'agissait de parler développement durable. Elle le fait d'ailleurs avec conviction et compétence. Et sa manière d'avoir été propulsée à la fois militante, experte et personnalité de la cause relève d'une grande efficacité. Quant à M. Haury, on a tout de même l'impression qu'il a découvert les problèmes environnementaux il y a quelques mois seulement. Et sous prétexte d'avoir fait dans le Temps une proposition injuste et inapplicable à propos de la taxe CO2* (subventionner les personnes qui abandonnent une grosse voiture pour en acheter une moins gourmande... où les limites du libéralisme!), le voilà promu spécialiste de la question. En tout cas pour la Radio suisse romande qui, vendredi 29 juin, l'avait invité dans Radio public... quelques minutes avant que sa collègue de "mouvement" (qu'est-ce que ça fait, pour un libéral, d'être dans un "mouvement"?) n'intervienne dans le Grand 8 à propos de l'inscription de Lavaux au patrimoine mondial de l'humanité... J'aurais eu quelques noms, certes moins médiatiques, mais engagés depuis plus longtemps dans la cause.
Cela dit, on ne peut que s'incliner devant ce succès et regretter que la gauche et les Verts aient tant de peine à admettre qu'ils doivent profiler quelques personnalités.

*Le Temps fait hélas payer l'accès à ses archives, donc pas de lien!

28 juin 2007

Ruhetag

La Bibliothèque municipale de Lausanne va ouvrir le samedi... Bravo! On a envie de dire que c'est la moindre des chosees, pour une bibliothèque, d'être ouverte lorsque les gens ont le temps de venir. Et pourquoi pas les demanche (de pluie...). Les bibliothèques devraient d'ailleurs être des lieux plus vivants, avec cafeteria, croissants et projections, permettant des sorties en famille. Dommage que cette ouverture du samedi se fasse au détriment de celle du soir (on perdra une heure...).
La bibliothèque ouvre le samedi, le "cyberspace" des Services industriels, chargé de vendre des connexions Internet et de la téléphonie, a pour sa part déménagé dans une (future) zone animée et commerçante, soit au Flon, près de la station de métro. En se positionnant entre des magasins, l'espace n'a pas, lui, adapté ses horaires. Il ouvre quand il fait encore nuit, ferme de 11h45 (!) à 13h, et boucle définitivement la journée à 17h, quand les magasins se remplissent de celles et ceux qui sortent du travail. Quand au samedi, c'est repos.
Pour Internet, vous repasserez lundi.

27 juin 2007

Environnement en Suisse: ça craint...

Les offices fédéraux de la statistique et de l'environnement publient un rapport complet et facile à lire, avec une foule d'indicateurs, sur l'état de l'environnement en Suisse et sur son évolution depuis les années 80 ou 90.
On s'améliore, mais trop lentement et essentiellement dans la production par unité (une voiture pollue moins aujourd'hui qu'il y a 20 ans). L'effet global reste le plus souvent insatisfaisant par effet de masse (on achète plus gros, on se déplace davantage, etc.)
Durant la même période, le pouvoir d'achat a globalement augmenté. Mais cette augmentation est (assez logiquement) investie dans des activités (déplacements en avion par exemple) ou des biens (appartements ou véhicules plus grands) sources de pollution. La qualité de vie individuelle l'emporte (évidemment) généralement sur une approche collective, en tout cas lorsqu'elle est coûteuse.
Il est bien difficile de concilier la légitime aspiration de tout un chacun à bénéficier directement et personnellement de son pouvoir d'achat avec la nécessité de préserver un environnement offrant à long terme une qualité de vie à tous les habitants de la planète.

25 juin 2007

Grand écart

Selon une enquête de Travail.Suisse, les dirigeants de 28 grandes entreprises suisses ont gagné un cinquième de plus en 2006 qu'en 2005; l'augmentation atteindrait 66% sur quatre ans.
Evidemment, pas de hausse comparable pour les salariés, dont certains doivent lutter pour obtenir au moins la compensation du renchésissement.
Il est évidemment choquant de constater de tels écarts dans la répartition des bénéfices des grandes entreprises, les salariés n'étant pas moins méritants que leurs patrons. Mais il est tout aussi choquant de constater que les super-rémunérations, censées récompenser des compétences au-dessus de la moyenne et couvrir les risques liés à des postes exposés, sont le plus souvent assorties de parachutes dorés valables également en cas de contre-performances. On est bien loin de la récompense de l'effort et du succès individuels, et plus proche d'un fonctionnement de caste dont un des principes est la cooptation et un autre la transmission des privilèges.

Le virtuel consomme des kilowattheures

Le Monde consacre un article passionnant au risque de surchauffe informatique. On a beau être dans la technologie de pointe, le mécanisme est le même que partout ailleurs: on développe des prestations sans se soucier de leurs conséquences à long terme sur la consommation d'énergie et autres effets environementaux. Les géants du stockage (Google, yahoo, Microsoft, etc.) commencent donc à se rapprocher des lieux de production d'énergie pour stocker leurs serveurs voraces. Les possibilités d'économies sont immenses, mais quand seront-elles mises en oeuvre? Le gaspillage ne coûte pas encore assez cher.
En tout cas, le monde virtuel consomme bel et bien des ressources. Et les échanges réels ne diminuent guère.

23 juin 2007

Il faut parfois se servir d'un poignard pour se frayer un chemin

C'est une pièce contemporaine et cynique du Brésilien Roberto Alvim que j'ai travaillé avec un groupe de théâtre. A voir à l'(espace mont blanc), av. du Mont-Blanc 3, à Lausanne, samedi 23 juin à 20h30 et dimanche 24 juin à 18h.
Beaucoup de plaisir vendredi lors de la générale, en public. Première fois que nous jouions du début à la fin sans interruption. Grisant!

22 juin 2007

Wi-Fi à tous les étages

Triste expérience l'autre jour à Ouchy: en réunion dans un hôtel qui en fait une de ses spécialités, je veux me brancher en Wi-Fi... J'y parviens, mais en passant par le système swisscom-mobile installé dans l'hôtel... pour le prix de 30 ct. la minutes.
Je ne comprends pas pourquoi les hôtels n'offrent pas le Wi-Fi eux-mêmes à leurs clients. C'est maintenant une prestation de base, dont l'installation n'est pas très couteuse.
Il est vrai que l'hôtellerie suisse a encore du chemin à faire pour aller à la rencontre de ses clients.

20 juin 2007

Séparation difficile

J'ai entamé ma séparation avec Bill Gates, mais ça se passe mal. De son côté. J'ai supprimé une partie de ce que nous avions en commun: les versions piratées de Word, Excel et compagnie, et Internet explorer. J'ai remplacé tout ça par du plus jeune, du plus libre: Open office et Mozilla Firefox. J'en suis très content, mais pas lui. Il me poursuit, il me harcèle, comme une vieille maitresse éconduite qui ne se rend pas compte que c'est fini.
Sous prétexte de "mises à jour", il vient me relancer jusque dans mon espace le plus intime, comme s'il fallait faire une dernière thérapie de couple. Non mais, pour qui se prend-il? Ainsi il me recommande fortement d'accepter ses propositions. Eh! bien non, je veux de l'installation personnalisée. Après des années de vie de couple, c'est la moindre des choses! Et je refuse qu'il m'installe des mises à jour pour explorer que je viens de désinstaller. Comme s'il n'était pas au courant, intelligent et riche comme il est!
Je refuse, mais il me relance, cinq fois dans la même soirée. Et je finis par céder sans m'en apercevoir: en éteignant l'ordinateur, en cliquant sur Arrêter, je lance les installations que j'avais refusées.
Si c'est pas du harcèlement.
Il m'oblige à aller dans le coeur. A désinstaller de force ce qu'il a installé par ruse.
Un combat usant avec une maitresse obstinée. Et il parait que je ne suis pas le seul.

19 juin 2007

A pied, plus vite au magasin qu'en voiture

C'est tout bête, mais les gens qui vont à pied faire leurs courses passent la moitié moins de temps à se déplacer (8.5 minutes en moyenne) que ceux qui y vont en voiture (17.5 minutes). Les cyclistes mettent 10 minutes pour aller au magasin et les usagers des transports publics 17 . C'est ce qui ressort d'une enquête faite à Strasbourg et dont s'inspire le dernier numéro de Rue de l'Avenir. Les automobilistes ne s'y trompent d'ailleurs pas: la rapidité n'est le critère déterminant du choix du moyen de transport que pour 13% des utilisateurs de la voiture.
Les critères déterminants des piétons et cyclistes sont la proximité, la commodité et le plaisir, des vertus que l'on ne retrouve pas chez les automobilistes.
Malgré cela, les commerçants continuent de miser sur les parkings au centre des villes pour attirer les acheteurs et de s'opposer à l'agrandissement des zones piétonnes ou à la suppression de places de stationnement qui permettraient d'accroitre la surface dévolue aux vélos.
Une politique qui risque de faire fuir la clientèle la plus sûre, celle qui mise sur la proximité et dont une des motivations est le plaisir.

18 juin 2007

La ville a plus la cote que la montagne


Les statistiques nous apprennent qu'en 14 ans, les nuitées hôtelières en montagne ont diminué, alors qu'elles ont augmenté à Lausanne et stagné dans les autres régions urbaines ou au bord du lac.
Un exemple de plus de l'interdépendance très forte qui unit la capitale - ou les villes - et les zones moins peuplées. Les touristes ne recherchent plus guère un lieu précis, mais une région. Et les semaines à la montagne ont de moins en moins la cote.
Un signe aussi qu'il faut changer de paradygme. Intégrer les changements climatiques dans les développements touristiques - c'est fou ce que la montagne peine à se projeter avec moins de neige - et adapter l'offre aux besoins du moment.
Pas étonnant que les clients n'accourent pas pour finir dans une chambre triste et miteuse, avec minibar et mini-tv, et petit-déjeûner fait de quelques tranches de pain, de beurre et de confiture préemballés.

Dans la France centralisatrice, une circonscription vaut plus que le pays

Alain Juppé ne sera plus ministre dans le gouvernement de François Fillon... Drôle de règle (non écrite) qui veut qu'un ministre puisse être censuré par les électeurs de sa circonscription, alors qu'il siège dans un gouvernement national. Finalement pas très démocratique, cette pseudo-élection du gouvernement par le peuple. La France applique ce que le Tribunal fédéral a refusé à juste titre au demi-canton d'Obwald: une circonscription électorale vaut plus que le pays.

15 juin 2007

De l'abus

Nouvelle campagne de votation où il est qu'estion d'abus. Après les lois sur l'asile et les étrangers, ce sont les bénéficiaires de l'AI qui sont montrés du doigt. Ces campagnes se fondent sur une définition étonnante de la notion d'abus: celui qui recevrait une prestation à laquelle il a droit, et qui lui a d'ailleurs été octroyée par un organisme officiel, commetrait un abus s'il se trouve dans une situation éthiquement discutable.
C'est renverser les rôles. On peut bien sûr modifier les conditions d'accès aux prestations étatiques, les rentes AI par exemple. Mais on ne peut accuser d'abus ceux qui en bénéficient en toute légalité, quelle que soit leur situation.

Roue libre

Le Tribunal fédéral a donc mis fin à une pratique vieille de 40 ans et consacrée par des accords internationaux: le retrait de permis de conduire pour des infractions commises à l'étranger. C'est pourtant simple et efficace: le pays dans lequel l'infraction a été commise ne peut évidemment prononcer le retrait d'un permis qu'il n'a pas émis, la logique veut donc que le pays émetteur prenne la sanction.
Le TF a décrété que la base légale qui fonde cette pratique n'était pas suffisante. Dont acte.
Ce qui est choquant, dans cette affaire, ce n'est pas que le TF dise le droit, c'est son rôle.
C'est que personne n'ait jamais pensé, lors des révisions de la loi de ces quarante dernières années, à introduire une disposition qui aurait sécurisé une pratique ne reposant que sur une ordonnance.
Il y a des domaines où l'administration et les autorités montrent davantage de précautions. A quand une campagne pour dénoncer les abus de ces automobilistes suisses qui vont commettre de graves délits à l'étranger et continuent ensuite de rouler en toute légalité?

14 juin 2007

On ne m'a pas compris...

Eh! bien, je ne suis pas le seul que les propos de Daniel Brélaz sur le vélo à Lausanne ont choqué; voir 24 heures du 14 juin:

«Des propos relevant du café du com­merce »: voilà comment l’association Pro Vélo Lausanne qualifie, dans une let­tre ouverte, les déclarations de Daniel Brélaz faites avant-hier au journal Le Temps. Interrogé dans le cadre d’une enquête ro­mande sur la lutte contre le vol des bicyclettes en milieu urbain, le syndic écologiste a choqué en affirmant que «la topographie de Lausanne se prête mal au vélo, si l’on veut être musculaire­ment objectif», mais surtout que «nous ne pouvons pas mettre trop de moyens pour le vélo, qui concerne relativement peu de gens». Déçue par cette attitude, Flo­rence Germond,présidentede Pro Vélo Lausanne et élue socia­liste, explique que ce sont «des paroles dignes de la droite il y a dix ans, et non d’un écologiste à la tête d’une ville qui se dit verte». Et de citer le change­ment de mentalité en évoquant les efforts du municipal radical Olivier Français pour son enga­gement en faveur du vélo.Dans sa missive, l’association rappelle ainsi que les statisti­ques lausannoises indiquent que les adeptes des deuxroues ont augmenté de 70% entre 2002 et 2006. «Comment peut-on dire que le vélo concerne peu de gens, alors que chaque fois que des efforts sont réalisés, le public répond présent en optant pour une mobilité douce», s’insurge Florence Germond.De son côté, Daniel Brélaz ne comprend pas la vive réaction des milieux cyclistes. Et s’il aurait souhaité qu’ils lui fassent d’abord part de leur étonne­ment, le magistrat insiste qu’il faut remettre les choses dans leur contexte. «On m’a demandé pourquoi il y avait moins de vélos à la gare de Lausanne que dans certaines villes alémani­ques. J’ai répondu que la topo­graphie se prêtait moins à cette pratique. Ce qui est vrai.» Le syndic assure pourtant que sa politique à long terme com­prend la promotion du vélo. «Comme la demande est moins importante, comparativement à d’autres villes, nous avons moins investi. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas en faire plus. D’ailleurs, nous avons sponso­risé l’achat de vélos électriques pour amener de nouvelles per­sonnes à circuler en deux roues.»

Pour ce qui est des parkings, ceux situés autour de la gare sont saturés. C'est aussi un fait.

13 juin 2007

Un syndic, ça monte énormément

Selon le Temps du 12 juin:
Daniel Brélaz, le syndic vert de Lausanne, rappelle que la topographie pentue de sa ville se prête mal au vélo. Sauf avec une aide électrique, si l'on veut être «musculairement objectif». «Pour le vol, il n'y a pas de plaintes, il n'y a pas assez de demandes pour que nous fassions un parking surveillé, poursuit-il. En revanche, le nouveau métro prendra les vélos. Nous ne pouvons pas mettre trop de moyens pour le vélo, qui concerne relativement peu de gens, au détriment des autres formes de mobilité douce. Dans ce domaine, nous misons surtout sur le PALM, le projet d'agglomération Lausanne-Morges.»

Je me crois retourné plus de 20 ans en arrière quand, alors secrétaire de l'ATE-Vaud, j'essayais de défendre des aménagements pour les vélos et que les responsables politiques et techniques de la circulation à Lausanne me regardaient d'un air navré avec l'argument imparable de la topographie... et des comptages qui révélaient effectivement un nombre très limité de vélo. Et ils avaient systématiquement cette conclusion définitive: avec ses pentes, Lausanne ne sera jamais une vile pour les vélos.
Ils se sont trompés; nous sommes de plus en plus nombreux et fort heureusement, des aménagements existent, en nombre encore insuffisant (voir ce message). Mais que l'on arrête de nous ressortir l'argument de la pente: il suffit de disposer d'un vélo avec une bonne démultiplication et d'un peu d'entraînement.
Il paraît que c'est grâce à la pente que les Lausannoise ont les plus belles jambes du monde. Pareille réputation, ça s'entretient!

12 juin 2007

A Lausanne à vélo

De plus en plus de vélos à Lausanne, ville merveilleuse où la moitié des trajets sont à la descente. Aujourd'hui, trois côte à côte en tête d'une colonne à un feu rouge. Les quelques aménagements existants sont utiles, mais insuffisants: on craint trop les automobilistes pour oser supprimer les places de parc qui permettraient d'améliorer la sécurité et le confort.
Le problème, pour les cyclistes, ce ne sont pas tant les voitures... que les scooters. Ils occupent les voies et espaces réservées aux vélos, vous pétaradent dans les oreilles et dans le nez à chaque feu. Jusqu'à quand mettra-t-on de l'espace public gratuitement et sans limite de temps, sous forme de places de parc, à ces engins qui font plus de bruit et émettent davantage de pollution qu'une voiture?

Du danger de la foudre... et des experts

Alors, dangereuse la foudre? 24 heures et Le Matin nous parlent météo et orages le 12 juin. Mais leurs experts ne sont pas d'accord: les deux publient une rubrique vérité - vrai ou faux? Pour 24 heures, il est faux de ne pas téléphoner pendant l'orage. Pour Le Matin cette même affirmation est vraie...
Si même sur la pluie et le beau temps il y a des erreurs (qui du pipole romand ou du régional vaudois?) il ne reste vraiment rien à sauver dans la presse.

11 juin 2007

Du bio pour tous, M Budget pour les autres

On nous apprend qu'au hit des marques les plus populaires, M Budget fait un tabac, passant devant Swatch, Ovomaltine et autres Cenovis. Le low cost dans la cour des plus grands. Les ouvriers portugais et leurs courses du samedi passent devant les patrons et leurs Rolex.
C'est la fin de la lutte des classes.
Enfin, pas tout à fait: la lutte, maintenant, ce n'est plus le prix du pain ou du beurre (M Budget s'est chargé de la question), mais le bourgeon pour tous. La fracture n'est plus entre ceux qui vont à la Migros et ceux qui se fournissent chez Manuel (qui a disparu).
Elle est entre ceux qui achètent M Budget ou Prix Garantie et ceux qui peuvent se payer, dans le même magasin, Bio, Naturafarm et autres Max Havelaar.

Une vérité qui dérange

L'environnement est devenu un sujet incontournable pour les partis et les candidats aux élections fédérales. Les cours de rattrapage doivent être nombreux ces temps. Et les recherches dans les CV pour retrouver les traces d'engagements passés, mais tellement sincères.
Le même travail dans les partis, qui ont bien souvent traité ce thème par dessus la jambe. A gauche comme à droite: il y avait d'autres priorités. L'environnement risquait de concurrencer d'autres engagements.
A droite, la croissance allait pâtir de nouvelles normes.
A gauche, les outils proposés, comme les taxes, sont incompatibles avec le combat social et la redistribution des richesses.
On se rend compte maintenant que le développement durable est source de croissance économique.
Et il faut avoir bien peu d'imagination - ou être de mauvaise foi - pour prétendre qu'il est impossible de prélever une taxe sans être social.
J'y reviendrai!

Plus de bagnole

Ca y est, j'ai vendu ma voiture. Je l'aimais pourtant bien, ma petite Yaris bleue, mais je n'avais plus envie de la voir à la même place de parc chaque fois que je sortais de chez moi... Une voiture pour le week-end, de temps en temps, c'est pas super.
Et puis, surtout, c'est un style de vie. C'est une forme d'engagement pour la planète et pour la ville. Me reste le vélo et Mobility.
Ce qui me désespère tout de même, c'est que la place de parc que j'ai libérée sera rapidement occupée par d'autres, qui roulent bien plus que moi! Mais ça fait tout de même une voiture immatriculée de moins.
Il faut rendre la ville aux piétons et aux cyclistes et la planète aux papillons.
Heureux d'avoir fait un premier pas.